Il y a quelques endroits où j’ai envie d’aller à Londres (beaucoup en fait) et bien sur une longue liste de restaurants, cafés… J’ai commencé à tout noter depuis que j’écris mon blog et arrêté de m’en remettre à mon cerveau uniquement, ce qui est une bonne chose. Je lis tout ce que je peux trouver concernant les chefs, ingrédients… et parfois mon cerveau peut me jouer des tours. Sur ma liste pour les semaines à venir : Polland Street Social, The Horse Hospital, José, Bumpkin et Spuntino. Je pense que d’ici à demain ma liste va être plus longue mais je vais essayer de m’en tenir à celle-là pour le moment. Il y en a un qui était sur ma liste de choses à faire depuis plusieurs années, c’est Zuma. Et voilà, Zuma c’est fait. Zuma c’est juste magnifique. Travailler dans un restaurant est très dur, stressant et (pour moi en tout cas) frustrant. Etant quelqu’un qui adore manger, cela peut être irritant de voir passer tous ces plats vous tentant, alors que le seul repas que vous avez eu dans la journée est la ‘staff food’.’ La staff food ‘est bien où je travaille mais quand même. Les odeurs , le bruit des fourchettes, des couteaux sur les planches à découper et la viande encore crépitante sur les assiettes est juste un appel à la gourmandise. Après trop de frustration et de stress à la fin de l’année j’ai donc décidé d’aller à Zuma et de satisfaire mon énorme envie de me faire plaisir. J’y suis allée avec Dimitri, mon ami, chef pâtissier qui était dans le même état, fatigué et frustré. Zuma, cuisine japonaise moderne, parfaitement parfait. Le serveur est tellement bon qu’il vous fait baver devant votre menu. Il a probablement eu une formation de plusieurs mois en cuisine car il connait toutes les recettes par cœur ce qui est rare spécialement en cuisine japonaise, tellement d’ingrédients sont utilisés ne serait-ce que pour une sauce ! Les soupes sont excellentes, crevettes et légumes tempura sont de vrais tempura, légers et aériens, je suis tombée amoureuse de la sauce accompagnant les brochettes de champignons et les plats de résistance étaient un vrai festin, plus spécialement le Black Cod. Cuit dans une feuille de bananier (ou lotus ?), poisson à la peau noire et la chair nacrée et fondante est juste whaou ! La cerise sur le gâteau est quand même le dessert. Gâteau banane et thé vert avec glace à la noix de coco et caramel au beurre salé, le fait d’en parler me fait saliver ! Le dessert de mon ami ? Le summum de l’exotisme. Il m’est arrivé quelques fois dans ma vie d’avoir ce sursaut de surprise en goutant un plat, cela m’est arrivé à Zuma avec le dessert de Dimitri (qui a fini par être le mien). Plongez votre cuillère dans le ramequin en terre cuite et là vous atteignez le paradis. Fruits exotiques frais et si finement coupés qu’ils fondent dans la bouche et en dessous, la crème noix de coco (c’est exactement à ce moment-là que vous atteignez le paradis)… pas trop crémeuse, pas trop sucrée, pour une très grande fan de noix de coco comme moi, c’était juste la perfection. L’atmosphère peut être bruyante, pour un diner plus tranquille, allez à Zuma le Dimanche soir, au bar à sushi pour admirer le chef faire un sushi en exactement 3 secondes, boire du sake car ils ont leur propre ‘sake sommelier’ que nous n’avons même pas pensé à commander tellement nos cocktails étaient bons. Environ £70 par personne sans le vin. Zuma, 5 Raphaël Street, SW7 1DL Londres. 0207 584 1010. www.zumarestaurant.com.